Слайд 2 Dans son nouvel album, on retrouve toutes les facettes de Pierrot, la
tendresse, l’humour, la poésie mais aussi des sujets de société important comme la «burqa», dont voici les paroles.
Слайд 3Écoutez ma chanson bien douce,
Que Verlaine aurait su mieux faire,
Elle se veut
discrète et légère,
un frisson d’eau sur de la mousse.
C’est la complainte de l’épouse,
de la femme derrière son grillage,
Ils la font vivre au Moyen-âge.
Que la honte les éclabousse.
Слайд 4Quand la femme est grillagée,
toutes les femmes sont outragées,
les hommes
les ont rejetées dans l’obscurité…
Слайд 5Elle ne prend jamais la parole.
En public ce n’est pas son rôle.
Elle
est craintive, elle est soumise,
pas question de lui faire la bise
On lui a appris à se soumettre.
A ne pas contrarier son maître.
Elle n’a droit qu’à quelques murmures,
les yeux baissés sur sa couture.
Слайд 6Quand la femme est grillagée,
toutes les femmes sont outragées,
les hommes
les ont rejetées dans l’obscurité…
Слайд 7Elle respecte la loi divine,
qui dit par la bouche de l’homme,
que sa
place est à la cuisine,
et qu’elle est sa bête de somme.
Pas question de faire la savante.
Il vaut mieux qu’elle soit ignorante.
Son époux dit que les études
sont contraires à ses servitudes.
Слайд 8Quand la femme est grillagée,
toutes les femmes sont outragées,
les hommes
les ont rejetées dans l’obscurité…
Слайд 9Jusqu’aux pieds sa burqa austère,
est garante de sa décence
elle prévient la concupiscence,
des
hommes auxquels elle pourrait plaire.
Un regard jugé impudique
serait mortel pour la captive.
Elle pourrait finir brûlée vive,
lapidée en place publique.
Слайд 10Quand la femme est grillagée,
toutes les femmes sont outragées,
les hommes
les ont rejetées dans l’obscurité…
Слайд 11Jeunes femmes larguez les amarres,
refusez ces coutumes barbares.
Dites non au manichéisme,
au retour
à l’obscurantisme.
Jetez ce moucharabieh triste,
né de coutumes esclavagistes,
et au lieu de porter ce voile,
allez vous-en, mettez les voiles.
Слайд 12Quand la femme est grillagée,
toutes les femmes sont outragées,
les hommes
les ont rejetées dans l’obscurité…